Réalisation des essais des sols in situ et en laboratoire





TYPES DES ROCHES ET SOLS:  

A.  Généralités :

Définitions : 

La géotechnique est l’étude des propriétés physiques, hydrauliques et mécaniques des sols et des méthodes de calcul permettant de prévoir leur comportement sous l’action de l’eau et des charges, en vue de leur application à la construction.
La mécanique des sols étudie les déformations sous charge et la résistance à la rupture des matériaux naturels, sur échantillons, mais surtout en place et en masse. Cette discipline est du ressort du géotechnicien, qui doit répondre aux demandés de l’ingénieur civil.
Les désordres, même mineurs, touchant les fondations d’une construction sont toujours graves car ils mettent en cause la pérennité de l’ouvrage. Les conformations rendues nécessaires ultérieurement, notamment les reprises en sous-oeuvre, sont des travaux compliqués, délicats et onéreux. Si le constructeur contemporain est totalement conscient de l’importance de la connaissance du sol de fondation, alors la géotechnique devient un outil nécessaire toujours dans son activité.

Buts visés :

Avant d’entreprendre l’étude d’un projet de construction et afin de pouvoir décider du mode de fondation approprié qui assurera la stabilité de l’ouvrage, tout en étant le plus économique, il est indispensable pour le Maître d’oeuvre de connaître les suivantes aspects :
a) La nature les caractéristiques physiques et mécaniques des couches de terrains en présence, c’est-à-dire leur constitution et leur consistance ; cela permettra de déterminer leur force portante et le constructeur sera éclairé sur le tenue des terres au cours des fouilles.
b) Leur superposition et leur inclinaison éventuelle (pendage), la présence des couches plus ou moins imperméables pouvant entraîner des risques de glissement, il s’agit donc de dresser la coupe géologique plus exacte possible du sol intéressé.
c) Leur épaisseur et la régularité des couches afin que la transmission et la résorption des efforts soient assurées dans les meilleures conditions ; cela permettra d’évaluer le degré de tassement à craindre éventuellement.
d) Les nappes d’eau éventuelles qu’il faudra travers et pour atteindre le bon sol et en particulier la détermination de leur niveau de stabilisation, leur régime, leur chimique, afin de prévoir le mode d’étanchéité des parties enterrées de l’ouvrage, et pour le constructeur l’importance des épuisements. De plus, le taux de résistance du sol varie avec son degré d’humidité.
 Il ne faut pas oublier que Maître d’oeuvre et Entrepreneur ont leur responsabilité engagée pendant 10 ans, en ce qui concerne tout dommage survenant à l’ouvrage qui serait imputable à un vice du sol d’assise de la construction concernée.

B.  Roches – âge et origine :

Définitions: 

Dans le langage géotechnique, la roche est une formation géologique dure, ayant des éléments fortement soudés entre eux. De ce point de vue, les roches et les massifs rocheux constitués sont pour le constructeur, des terrains des choix pour la fondation des ouvrages.
Par opposition, les sols sont des formations meubles, de consolidation faible, voire nulle et dont les caractéristiques mécaniques sont médiocres.

Au niveau génétique, un sol peut être envies age de deux manières :
- comme produit d’altération physique et/ou chimique, d’une roche consolidée préexistante ;
- comme un sédiment, c’est-à-dire comme une formation non encore consolidée, par exemple un sable ou une vase ;
On divis e l’histoire géologique en ères, elles-mêmes divisées en systèmes :
L’ère précambrienne – a un âge de plus 4.55 millions d’années ;
L’ère primaire (ou paléozoïque) – a les systèmes : - carbonifère,
                                                                                    - dévonien,
                                                                                    - silurien,
                                                                                    - cabrien,
et un âge de 350 millions d’années ;

L’ère secondaire (ou mésozoïque) – a les systèmes : - crétacique,
                                                                                        - jurassique,
                                                                                        - triasique,
et un âge à tour de 140 millions d’années ;
L’ère tertiaire (ou néozoïque) - qui a les systèmes : - néogène,
- exogène,
et un âge de 65 millions d’années ;
L’ère quaternaire – qui a les systèmes : - holocène,
- pléistocène,
- villafranchien,
et un âge de 2.5 millions d’années ;
 Avec l’aide des isotopes on peut évaluer l’âge d’une roche comme ça :
- jusqu'à 50.000 ans avec la proportion de carbone 14 ;
- jusqu'à 250.000 ans avec uranium ;
- jusqu'à 400.000 ans avec le potassium ;
- au-delà avec l’argon .
On reconnaît classiquement trois origines possibles aux roches de l’écorce
terrestre :
Les roches magmatiques – qui proviennent de la cristallisation d’un magma de haute température, dont le facteur déterminant est la vitesse de cris cristallisation ; ce sont des roches d’origine profonde;
Les roches métamorphiques – qui la conséquence de la transformation des roches sédimentaires ou magmatiques sous l’effet de température élevées, de fortes pressions et/ou d’apports chimiques d’origine profonde ;
Les roches sédimentaires – sont le résultat du dépôt dans des milieux aqueux (mer, laque, lagune, etc.) de sédiments varient ; ce sont des roches d’origine superficielle.
                                                                              (...)
Pour télécharger le PDF clique ici : http://bit.ly/2zmmDqE

تعليقات

المشاركات الشائعة من هذه المدونة

Poutres en T

LES MURS DE SOUTÈNEMENT (Chapitre 1 et 2)

Béton Précontraint (introduction)